Quel meilleur conseiller que l’homme le plus riche du monde pour se faire une idée du déroulement de l’économie mondiale en 2013 ? Carlos Slim, magnat mexicain des télécommunications à la tête d’une fortune de 69 milliards de dollars, parie sur l’or. Ce qui n’est pas forcément bon signe, car le refuge sur les matières premières trahit un manque de confiance dans l’économie globale. BILLETS DE BLOG | David Dieudonné: Retour sur la réélection d'Obama, un oeil sur la banlieue ELECTION AMERICAINE - S'il fallait retenir une seule image de la campagne électorale américaine, je choisirais celle-ci: Obama remerciant, en larmes, son jeune personnel de campagne à Chicago, la ville dans laquelle il fit ses premières armes en tant qu'activiste social [«community organizer»]. Cette image est restée longtemps à la Une du Monde.fr sans jamais faire celle du New York Times. Pour autant, les Français ont-ils compris ce qu'elle disait d'eux en négatif? Non seulement qu'ils n'étaient pas prêts à élire, pour la deuxième fois consécutive, un président noir, ému de fêter sa victoire à La Courneuve où il aurait débuté sa carrière politique comme activiste social. Mais que ce métier -«à cheval entre éducateur, travailleur social et agitateur professionnel»- n'existe pas chez nous. Et que ceci explique peut-être cela. | | Gérard Pommier: Un nom propre aussi est vivant PSYCHANALYSE - Pendant toute mon enfance, mon nom de consonance arboricole fut l'occasion de déformations, de condensations et de diverses plaisanteries, souvent affectueuses et parfois mal intentionnées. C'est ainsi que j'appris vite qu'un nom est vivant, et qu'il faut savoir le défendre au jour le jour. | | Guillaume Lotte: Tout changer pour que rien ne change ? La commission Jospin, l'illusion de la "part de proportionnelle" et ses enjeux partisans RAPPORT JOSPIN - Il est cocasse d'utiliser le terme de "rénovation" alors qu'il s'agit d'un énième retour, certes dans une part insignifiante, au mode de scrutin utilisé sous les IIIe et IVe République. | | Raphaël Enthoven: À vos souhaits Le fait que rien ne change n'y change rien : chaque année, c'est la même histoire. Pauvres et riches, heureux et tristes, puissants et faibles communient dans une trêve de douze secondes au cours desquelles, abjurant le vice et proclamant la bonté, ils se souhaitent, nous nous souhaitons, en feignant d'y croire, une excellente année. L'histoire bégayante des réveillons passés et à venir fait du nouvel an la fête de la foule, l'anniversaire du mouton, la comédie du Big Bang dont le texte de quatre mots ("Bonne année, bonne santé"), parfaitement interprété et assorti de toutes les simagrées de la bienveillance par la troupe de l'humanité toute entière, distille, depuis toujours et momentanément, l'oubli des chagrins qui nous attendent. | | Guillaume Cerutti: 2013, confirmation ou coup d'arrêt pour le marché de l'art français? CULTURE - Le marché de l'art français n'a plus le choix et doit tout entier faire le pari de la mondialisation s'il veut éviter de se marginaliser. | | LES PLUS LUS SUR HUFFINGTONPOST.FR |
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